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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 16:55

Le comité tiendra une réunion ce mercredi 11 janvier 2012.


Elle se déroulera salle 707 du Complexe de la République (PAU) à partir de 15 h.

 

A l'ordre du jour notamment :

  • suivi des procédures devant les prud'hommes
  • entrevue avec la Direction du Pôle Emploi ....

Nous vous attendons nombreu(x)ses et plus motivé(e)s que jamais en ce début d'année.

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 16:40

6593170523_97c55b9727.jpgEn espérant que cette nouvelle année vous soit bénéfique et que les actions intentées pour la défense des droits des précaires soient couronnées de succés.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 16:43

Le comité se réunira le 23 novembre à 20h salle 501du Complexe de la République.

L'avocat du comité sera présent pour aider à constituer les dossiers de recours des anciens EVS; et répondre à vos questions.

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 11:20

PLF 2012 : la répartition des 14 280 suppressions de postes pour la mission enseignement scolaire

 

Les 14 000 emplois non renouvelés dans l'Education nationale en 2012, concerneront « 5 700 personnels dans le premier degré, 6 550 dans le second degré, 400 personnels administratifs et 1 350 dans l'enseignement privé », annonce Philippe Gustin, directeur de cabinet de Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie éducative, mercredi 28 septembre 2011, confirmant la répartition dont AEF avait eu connaissance le 24 août (AEF n°154119).

Le PLF 2012 présenté en conseil des ministres ce mercredi par la ministre du Budget, des Comptes publiques et de la Réforme de l'État, Valérie Pécresse et le ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, François Baroin, prévoit en effet 14 280 suppressions de postes pour la mission enseignement scolaire, dont 280 pour le programme enseignement agricole (AEF n°157787). « L'identification et la mobilisation des différents leviers d'action permettent à la mission enseignement scolaire de contribuer substantiellement à l'effort de non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux », précise le PLF 2012.

 

Le non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux entre 2008 et 2012 a permis, lorsqu'on prend en compte les 40 ans de carrière d'un enseignant, « une économie de 70 milliards d'euros », détaille Philippe Gustin. Une économie qui atteint les « 100 milliards d'euros si l'on intègre le versement des pensions et pensions de réversion éventuelle ».

 

Au titre des « leviers à actionner pour réaliser le schéma d'emplois

2012 » (AEF n°132638), Philippe Gustin cite notamment :

- « la taille des classes dans les écoles et les collèges qui ne relèvent pas de l'éducation prioritaire ». Le directeur de cabinet relève ainsi que « 1 600 classes de collège ont moins de quinze élèves en cette rentrée, et 6 600 en ont moins de 19 » et « 300 collèges publics et 500 collèges privés qui ont moins de 200 élèves » ;

- « les enseignants hors la classe, en partie dans le premier degré », soit environ « 20 000 postes, dont des Rased, qui sont encore au nombre de 12 000 » ;

- « les surnombres dans le premier degré », évalués à « plus de 1 000 » postes ;

- « les modalités de l'enseignement de langue dans le premier degré avec la diminution progressive des assistants en langue » ;

- « la rationalisation de l'offre sur le territoire grâce à la mise en place de réseaux d'établissements », une formule « très efficace sur la question des options rares notamment » ;

- « les décharges de service » ;

- « la scolarisation des enfants de deux ans qui ne sera pas impactée là où elle est prévue (en éducation proritaire) » ;

- « l'utilisation du remplacement » ;

- « la rationalisation des moyens sur les personnels administratifs, grâce aux regroupements de services entre rectorat et inspections académiques dans le chef-lieu du rectorat ».

 

DIALOGUE DE GESTION. Philippe Gustin ajoute qu'il « y aura d'autres leviers » d'action supplémentaires. « Nous allons demander aux recteurs de voir eux-mêmes. Cela rentre dans le cadre du dialogue de gestion engagé avec eux sur l'exercice 2012 depuis le mois de juin 2011. Ce dialogue va se poursuivre début octobre pour s'achever en décembre, avec [les suppressions] académie par académie. » Le directeur de cabinet y voit « une logique de rééquilibrage entre académies afin de diffuser les bonnes pratiques d'un territoire à l'autre ». Interrogé par AEF sur l'éventualité d'un levier jouant sur les postes d'enseignants stagiaires en responsabilité -qui sont rémunérés-, le directeur de cabinet dément : « Il n'y aura pas de réduction de la durée de stage », assure-t-il.

 

ASSISTANTS EN LANGUE VIVANTE. Egalement interrogé par AEF sur les raisons conduisant à supprimer des postes parmi les assistants en langue, Philippe Gustin répond qu'un « rapport de l'Inspection générale sur l'enseignement des langues à l'école primaire conclut qu'avec les élèves de 6e, il faut tout recommencer à zéro.

L'enseignement des langues étrangères en primaire date du milieu des années 1980. Cela fait donc 25 ans et on n'a pas réussi à faire en sorte de former les enseignants du premier à enseigner une langue étrangère en CE1 et CE2. C'est un chantier à mener ». Le directeur de cabinet ne mentionne toutefois aucun « bilan officiel » concernant les missions des assistants en langue étrangère.

 

TITULAIRES REMPLAÇANTS. Quant à la présence de TZR à la rentrée 2012, Philippe Gustin affirme que « tout le pilotage relève de l'horlogerie de précision pour assurer les remplacements le plus rapidement possible sans créer de postes pérennes ». Il évoque ainsi « la saisonnalité des absences » parmi les 850 000 enseignants en France, « avec des pics d'absence pour maladie en janvier, février et mars, même si les enseignants ne sont pas plus malades que d'autres ». « Les enseignants remplaçants peuvent eux-mêmes tomber malades à ces périodes », note-t-il.

 

RETOUR CATÉGORIEL. Le « retour catégoriel généré par ces 14 000 suppressions de postes, s'élèvera en 2012 à 176 millions d'euros », portant au total la « revalorisation » des enseignants due au non remplacement d'un départ sur deux en retraite, à « 1,1 milliard d'euros depuis 2007 ».

 

EFFECTIFS. Concernant les prévisions d'effectifs d'élèves dont dispose le ministère pour la rentrée 2012, le directeur de cabinet explique qu'il « [se] méfie des prévisions ». « J'attends déjà le décompte de cette rentrée. Et je note que l'an dernier notre chère Depp avait prévu 20 000 élèves supplémentaires qui ne sont finalement pas venus?

» Il déplore par ailleurs que « 3 000 places de BTS restent vacantes (sur 242 000) et que certaines CPGE fonctionnent avec quatre ou cinq élèves ».

 

EMPLOIS AIDÉS. Par ailleurs, « 2 300 postes d'AVS-Co (1) seront créés en 2012 pour un coût de 69 millions d'euros » et ce afin de « poursuivre l'effort » en faveur de l'accueil des élèves handicapés. En cette rentrée 2011, 2 000 postes d'AVS-Co sont créés pour un montant global affecté aux élèves handicapés de « 453 millions d'euros », ajoute Philippe Gustin. Interrogé par AEF sur la répartition des 4 000 nouveaux contrats aidés annoncés par Luc Chatel entre AVS-Co et aide administrative aux directeurs d'école (AEF n°154858), il indique que « la priorité reste aux élèves handicapés ». « Chaque recteur doitfaire un travail nécessaire et plus que nécessaire car des contrats aidés ont été distribués de manière large précédemment. Nous avons dressé une typologie des écoles où était présente une aide administrative ou pas et nous avons vu des différences notables », précise le directeur de cabinet. « Certains départements comptaient 60 % d'écoles avec aide administrative quand d'autres n'en avaient que 10 %. Tout cela parce qu'un IA avait ?tiré plus vite que son collègue' pour obtenir les postes ». Désormais, assure Philippe Gustin, « les cartes sont en train d'être rebattues par les IA et IEN pour que ces 4 000 contrats aillent aux écoles qui ont les plus gros besoins ». Une « cartographie précise » devrait être connue « à la rentrée des vacances de la Toussaint, le temps d'embaucher les personnels nécessaires » aux élèves handicapés ou aux directeurs d'école. Pour autant, Philippe Gustin fait état de « délais incompressibles d'embauche », entre «la prescription par une MPH, l'identification d'un personnel, l'accueil effectif, la mise en place du contrat ».

 

SCOLARISATION DES DEUX ANS. « Comment faire pour accueillir 30 élèves dans une classe maternelle avec un instituteur et un Atsem alors que dans toutes les autres structures qui dépendent des ministères sociaux, comme les crèches, les halte-garderies ou les jardins d'éveil, on compte un adulte pour six enfants ? », relève Philippe Gustin, interrogé par AEF sur le levier de la scolarisation des enfants de deux ans. « Ce sont deux mondes qui n'ont rien à voir. La scolarisation des moins de trois ans a servi pendant des années et aujourd'hui encore de variable d'ajustement pour éviter les suppressions de classes. Sauf que les élèves de deux ans inscrits, on ne les voyait que rarement en classe, si ce n'est à partir du mois d'avril, quand les parents s'inquiétaient de la future rentrée des classes du mois de septembre », affirme-t-il. « 13 % des moins de trois ans » seraient scolarisés aujourd'hui, notamment « en Bretagne et dans le Nord-Pas-de-Calais » lié en partie à « la place importante de l'enseignement privé », et dans les zones d'éducation prioritaire « pour des raisons statutaires » puisque la scolarisation dès deux ans y est « obligatoire ». Et Philippe Gustin de conclure : « si l'on avait en bout de course le moyen de voir l'impact positif de cette scolarisation précoce, je dirai banco. Mais scientifiquement, on ne le prouve pas, on prouve même peut-être le contraire. Il faudrait pouvoir comparer, lors des évaluations de CM2, les résultats des élèves qui ont été scolarisés avant trois ans et de ceux qui ne l'ont pas été. »

 

COMMUNIQUE DE PRESSE SNUipp-FSU

Budget 2012 : Copie à revoir pour l'école

 

La répartition des 14 000 suppressions de postes dans l'Education programmées au prochain budget est désormais connue. Pour le primaire, le ministre envisage de supprimer 5 700 postes d'enseignants. Le gouvernement poursuit son plan d'asphyxie de l'école. On est bien loin de la promesse de Nicolas Sarkozy de sanctuariser l'école maternelle et élémentaire.

 

A l'épreuve du réel, qu'en sera t-il de l'engagement du chef de l'Etat de ne procéder à aucune suppression nette de classes ? Sur le terrain, l'équation des fermetures de postes s'annonce insoutenable, surtout dans certains départements. Pour épargner les classes maternelles et élémentaires, les Inspecteurs d'Académie en charge des opérations de carte scolaire vont devoir s'attaquer aux autres ressources : hausse du nombre d'élèves par classe, postes de Rased, de remplaçants, d'intervenants extérieures de langues étrangères. La scolarisation en maternelle sera à nouveau dans l'oeil du cyclone : renoncement à la scolarisation des moins de 3 ans, hausse des effectifs. Et si le compte n'y est toujours pas, le rabot concernera les postes classes entraînant la poursuite de l'augmentation de la taille des classes.

 

Cette politique est inacceptable. Elle dégradera les conditions d'apprentissages des élèves, réduira les possibilités d'aide à ceux qui éprouvent des difficultés scolaires, aggravant encore les conditions de travail des enseignants.

 

Les parlementaires qui doivent examiner le budget 2012 engageront leur responsabilité devant tous les français et notamment devant la communauté éducative qui s'est fortement mobilisée le 27 septembre dernier contre les suppressions de postes dans l'Education. Il est encore temps d'agir. Le SNUipp-FSU demande aux parlementaires de revoir la copie du gouvernement. Dans les départements, les enseignants sont invités à interpeler leurs élus. Le projet de loi de finance doit être amendé et les 14 000 suppressions de postes dans l'Education nationale annulées.

 

Paris, le 29 septembre 2011

 

 

 

 

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 11:07
Bonjour,

En ce qui concerne les dépôts de plaintes aux prud'hommes. La Chambre sociale du tribunal de Pau a reconnu que les 4 dossiers pour licenciements abusif ét justifiés et les victimes ont reçu un mois de salaire (971,57 euros) et des indemnités qui vont de 5829.42 à 8000 euros.

Dans le droit privé, on a 5 ans pour porter plainte. Tout le monde peut donc encore le faire, à condition que son contrat soit un contrat avenir (pour les CAE, c'est plus compliqué, il faudra que nous voyons cela ensemble avec l'avocat).

Si vous souhaitez porter plainte, vous pouvez choisir un avocat et le faire. Si vous souhaitez le faire par le biais du comité, il faut venir à notre prochaine réunion pour que nous abordions ensemble le dossier.

Elle se tiendra mercredi 5 octobre à 15 h au local de la CNT-AIT (18 rue Jean Baptiste Carreau à Pau), vu qu'il n'y avait pas de salles disponibles au complexe.
Nous tenons à préciser que le comité n'est en rien responsable des jugements futurs, ni des délais de jugement et de paiements. Le Comité est constitué de bénévoles et ne fait pas d'assistanat, nous sommes prêts à nous battre avec toutes les personnes qui le souhaitent et à les accompagner dans les démarches mais pas à nous battre à leur place.

C'est la solidarité qui nous a permis d'obtenir ces premiers résultats, elle est notre seule force. Nous attendons que tous ceux qui rejoignent le comité le comprennent.
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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 22:23

Lundi 19 septembre, la chambre sociale de pau rendait son verdict concernant les 4 evs qui avaient poussés la lutte jusque au bout contre l'E.N. via le lycée Paul Bert (lycée gestionnaire et payeur).

Les 4 ont reçus gain de cause et vont toucher entre 7000 et 9000 euros.

Notre combat continue, et nous espèrons faire plier l'E.N. sur le plan financier.

5 personnes avaient déjà constitué un nouveau dossier prudhommal, et les 25 présentes à la réunion mercredi nous font penser que le mouvement s'amplifie.

Par contre, pour simple rappel, nous tenons à dire que nous ne sommes pas un comité de service (les gens déposant plainte devront s'investir dans leurs dossiers), et nous ne pouvons à aucun moment promettre que tous toucheront autant que les 4 du 19 septembre.

Seule la lutte paie !!!

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 21:01

Alors que les prud’hommes de Rouen avaient exigé, fin juin, la titularisation de 
34 employés de vie scolaire, le rectorat refuse toujours d’appliquer cette décision. Rouen, correspondance. Les 45000 EVS (employés de vie scolaire) qui apportent une aide administrative aux directions d’écoles et pédagogique aux enfants en difficulté, scolarisés dans le premier degré, ont du souci à se faire. Car l’État, premier employeur précaire, fait désormais de plus en plus fi des décisions de justice. Dernier déni de justice en date, le 29 juin dernier, avec la décision des prud’hommes de Rouen de requalifier en CDI trente-quatre EVS embauchés en CDD dans le cadre d’emplois aidés en contrat d’insertion, du fait de l’absence, durant leurs périodes de travail, de formations qualifiantes pourtant obligatoires. Le rectorat de Rouen a d’abord joué la carte de l’ignorance, avant d’interdire le retour de ces EVS lors de cette rentrée, ces derniers ayant déjà été remplacés, pour un an, par des nouveaux contrats d’insertion. Le rectorat a d’ailleurs fait appel de la décision des prud’hommes, réfutant cette re-qualification en CDI. Mais en attendant le délibéré de l’appel, prévu le 24 janvier 2012, trente-trois EVS (le trente-quatrième est en contrat jusqu’en décembre) sont aujourd’hui au chômage sans avoir été licenciés. Cette situation ubuesque les a d’ailleurs mis quelque temps dans l’insécurité sociale : Pôle emploi refusant, dans un premier temps, de leur verser leurs indemnités de chômage et de leur faire bénéficier de l’aide au retour à l’emploi. Si la situation devrait se débloquer financièrement, selon l’union CGT de Seine-Maritime, ces EVS souhaitent surtout retourner dans leur école, là où les enfants les attendent. Ils demandent d’ailleurs leur réintégration, ou leur licenciement pur et simple. « Mais, évidemment, prévient la CGT, s’il y a des licenciements, cela coûtera cher à l’État, qui devra indemniser ces trente-quatre EVS, sans compter tous ceux pour lesquels nous sommes en train de constituer un dossier pour les prud’hommes. » Sans compter aussi tous les cas identiques signalés dans d’autres départements et pour lesquels les tribunaux ont rendu des décisions similaires.

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 14:46

Une réunion aura lieu le 21 septembre 2011 à 15h00 au complexe de la République à PAU (salle 707)

 

 

 

 

 

En cette rentrée 2011, l'Etat affiche un mépris toujours plus grand pour les personnels précaires dans l'Education Nationale


Ordre du jour de la réunion:

  • Le jugement rendu par le tribunal administratif dans l'affaire opposant d'anciens EVS au lycée Paul Bert
  • Faire le point avec les personnes désirant, à leur tour, entamer une action en justice
  • Discuter des actions à engager alors que viennent de paraître de nouvelles directives mettant toujours plus à mal les droits des personnels non titulaires ( EVS, AVS, AED, contractuels, vacataires...)
  • Autres...

 

Le comité appelle tous les personnels précaires ainsi que leurs collègues titulaires à participer à la réunion afin d'envisager ensemble les actions à mener rapidement.

Espérant vous voir nombreux

 


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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 14:36

Le tribunal rendra son jugement le 19/09/2011 à 14 Heures 15 au tribunal administratif de PAU (6 rue Mourot) dans l'affaire opposant d'anciens EVS au lycée employeur Paul Bert.

 

Afin de soutenir les collègues qui ont déposé plainte, un rassemblement est organisé devant le tribunal, ce même jour, à partir de 14h00.

 
Le comité des Précaires de l'Education Nationale 64
 
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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 16:19

 

Compte rendu de l'action du 8 juin 2011.

 

Une vingtaine de précaires et sympathisants du comité a participé à cette journée d'action en soutien aux EVS.

 

Après un rassemblement devant l'agence du Pôle Emploi de Pau Centre, nous avons investi celle-ci où nous avions demandé un entretien auprès de M. Lescure, directeur départemental du Pôle Emploi.

Celui-ci étant en rendez-vous à l'extérieur, une délégation a été reçue par la directrice adjointe de l'agence.

Notre questionnement était simple:

« M. Lescure s'est vanté d'avoir plus de 6400 emplois disponibles sur le 64 …. alors, peut-il s'engager à ce que les EVS en fin de contrat aient un accès réservé à ces postes ? »

 

Le Pôle Emploi n'ayant pas assumé les fonctions qui lui incombaient dans ce type de contrats ( faciliter la formation, et accompagner les personnes pour permettre un retour durable vers l'emploi); à lui d'assumer en partie la réinsertion de ces travailleurs.

De plus, lors des réunions préfectorales, le Pôle Emploi devait s'impliquer pleinement dans une commission de pilotage s'apparentant peu ou prou à une cellule de reclassement pour EVS ….. Qu'en a t-il été ? Est-ce toujours d'actualité ?

 

Nous avons pu exprimer nos doléances et notre mécontentement dans un climat de sérénité, d'autant plus que nous venions avant tout dans une optique de conciliation. Toutefois, nous avons bien stipulé que dans le cas où les participants des différentes réunions (Préfet, DDTE, I.A, Pôle Emploi) ne seraient pas dans la même démarche qui est la notre aujourd'hui, les recours devant les prud'hommes sont d'ores et déjà prêts à être portés.

 

La teneur de notre entrevue va être rapportée à M. Lescure, qui, nous l'espérons, va nous donner une réponse dans les plus brefs délais.

 

Sinon à ce jour, rien de neuf au pays des précaires de l'E.N. du côté du Pôle Emploi. Toujours la sempiternelle réponse « c'est une question de budget » ou « c'est la politique de la préfecture »...

Politique qui, nous en avons eu confirmation, est de faire tourner au maximum les chômeurs de longue durée sur des CUI de 6 mois fermes, et donc éviter les renouvellements ( on s'éloigne donc grandement de la pérennisation des emplois demandé par le comité).

 

Dans un second temps, nous nous sommes rendus à l'I.A. pour demander des comptes. Nous savions que l'inspecteur ne nous recevrait pas ( son agenda ne le lui permettant soit disant pas ), mais nous ne désespérions pas de trouver un autre interlocuteur.

Nous n'avons pas eu à nous démener longtemps pour le trouver une fois sur place; la réponse de l'I.A. 64 aux précaires de l'Éducation étant assez claire ….. les grilles étaient tout simplement baissées.

 

Voilà comment monsieur Coutureau, Inspecteur d'Académie des Pyrénées Atlantiques traite les précaires qui participent au bon fonctionnement de son « entreprise ».

 

Rester à faire le planton devant une grille tirée et à regarder les gens à l'intérieur n'étant que très peu porteur, nous avons décidé d'avancer quelque peu l'heure de la réunion et de commencer à constituer les dossiers pour les prud'hommes.

 

Pour l'instant, 5 dossiers sont en cours de constitution. Certains de ces EVS ont d'ores et déjà terminé leur contrat, et d'autres sont sur le point d'être débarqués (le 30/09 au plus tard).

C'est un bon début, espérons que d'autres EVS nous rejoindrons dans cette démarche qui n'est en fait qu'une lutte pour faire respecter ses droits, et notamment le plus important...... le droit au respect et à la dignité.

 

Et si cet argument ne vous convainc pas plus que ça, soyons plus terre à terre et rappelons que la chambre sociale d'appel de Bordeaux a récemment confirmé la décision du tribunal des Prud'hommes de Libourne en condamnant le lycée employeur à verser près de 10 000 euros / plaignants au titre du non respect des termes du contrat, et notamment l'absence de formation.

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  • : blog des personnels précaires et non titulaires de l'Education Nationale des Pyrénées-Atlantiques (AVS, EVS, Assistant d'éducation, vacataires, contractuels...)
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