Précaires de l’Education Nationale : organisons-nous pour nous faire entendre !
Qui sommes nous?
Nous sommes des EVS, AVS, AED, vacataires et contractuels de l’Education Nationale et avons décidé de nous constituer en comité pour nous défendre.
Notre optique est de rassembler le maximum de précaires, tant les syndiqués (quel que soit leur syndicat) que les non-syndiqués, pour avoir le plus de poids possible.
Le Comité des Précaires a été crée en 2003 par une poignée de personnels précaires de l’Education Nationale qui ont alors décidé de faire entendre leurs voix, de faire entendre leurs droits malgré la précarité de leur statut.
Conscient à l’époque que seul l’établissement d’un rapport de force et une démarche collective pouvaient permettre que les droits des précaires soient reconnus, le Comité a donc œuvré dans ce sens. Aujourd’hui et à force de luttes, le Comité est enfin reconnu et à une vraie assise sur le département.
Il est constitué de précaires qui ont décidé de pousser la porte, portés par la conviction que c’est tous ensemble et par des actions communes que nous obtiendrons des avancées.
La situation aujourd’hui
Les emplois aidés :
Le gouvernement a décidé de supprimer 23 000 contrats aidés cette rentrée scolaires. Nous qui sommes dans cette situation, nous allons nous retrouver au chômage, jetés comme des kleenex ! Ces contrats aidés devaient nous assurer une formation qualifiante. Qu’est-elle devenue ? Nous sommes en droit de demander à l’Etat de respecter ces engagements contractuels. Où l’Etat prolonge nos emplois et nous assure une formation qualifiante conformément à ces engagements, où il devra s’expliquer devant les tribunaux. Le ministre annonce que priorité sera donnée à l’accompagnement des élèves en situation de Handicap. Il se dit aussi que les emplois aidés administratifs seraient redéployés sur des postes d’AVS. Qu’en est-il ?
Outre que le travail accompli par nos collègues ne sera plus rempli, au risque de mettre à mal la bonne marche des services, il reste plusieurs questions en suspens : quid de la formation des CAE, quasi inexistante ? Que fera-t-on si, d’aventure, un.e CAE considère que ce nouveau poste dépasse ses compétences ?
Les AESH-AVS :
Quelques jours après la rentrée, selon les derniers chiffres communiqués, il manquerait 3200 accompagnants en France. Rien n’est dit sur la répartition géographique. Il y a sûrement des cas dans le 64. Combien ?